Christophe Cressend
Fondateur • AgilitestLe moment le plus fort pour nous fût notre « pot de départ » : nous étions partagés entre l’excitation d’une nouvelle aventure et l’appréhension d’être un peu « lâché dans le grand bain ».
Christophe Cressend
Comment en es-tu arrivé à l’entrepreneuriat ?
Avec mon associé, nous travaillions dans la même société, et nous avons eu l’idée de développer un outil de test comme Agilitest. Nous avons donc décidé de nous lancer dans l’entrepreneuriat pour nous focaliser sur ce projet.
Concrètement qu’est-ce que vous a apporté l’accompagnement proposé par la pép’ ?
Notre intégration à la pép’ est arrivée à un moment très charnière pour nous. Nous avions notamment besoin d’accompagnement sur des thématiques financières et organisationnelles, et nous avons trouvé toute l’écoute que nous souhaitions. Nous avons reçu beaucoup d’aide, beaucoup d’empathie : nous garderons un très bon souvenir de l’accompagnement qui est proposé à la pép’.
Quel était votre quotidien à la pép’ ?
Notre quotidien à la pép’ était rythmé par de nombreux échanges avec les autres « pépins des Chartrons », grâce à des animations collectives comme les déjeuners des chefs. Le principe est que nous déjeunons entre chefs autour d’une thématique. Ces synergies avec les autres pépins sont très enrichissantes car soit nous apportons notre expérience, soit nous bénéficions de celle des autres.
Un temps qui vous a marqué à la pép ?
Beaucoup d’événements vécus à la pép’ restent en mémoire : les afterworks, les déjeuners d’accueil pour les nouveaux pépins…mais je dirai que le moment le plus fort pour nous fût notre « pot de départ » : nous étions partagés entre l’excitation d’une nouvelle aventure et l’appréhension d’être un peu « lâché dans le grand bain ». Nous avons aussi gardé de bonnes relations avec tous les autres pépins, et je passe même régulièrement à la pép !
Qu’as-tu appris sur toi en créant ton entreprise ?
En créant ma startup, j’ai dû faire face à des problèmes auxquels je n’avais jamais été confronté avant, et ai donc appris à avoir pas mal de résilience. Le monde de l’entrepreneuriat, ce sont souvent des sujets très complexes à gérer seul, et nous sommes obligés d’y faire face. Je dirai donc que j’ai appris à me connaître face à des situations inédites.
Qu’est ce qui t’amuse et qu’est-ce qui te semble difficile dans l’entrepreneuriat ?
J’aime avoir une vision assez large sur tout ce qui concerne mon entreprise, gérer les problèmes, animer une équipe : c’est gratifiant.
Les moments les plus compliqués dans l’entrepreneuriat pour moi sont ceux où l’on se retrouve en désaccord avec un associé sur certains sujets : lors de la création d’une entreprise, il est impossible d’anticiper ce genre de situation. La clé est alors de faire des concessions qui permettent de trouver un terrain d’entente.
Janvier 2023