Comment en êtes-vous arrivé à l’entrepreneuriat ?

Flavien et moi nous nous sommes rencontrés en 2016 dans le cadre de notre BTS à l’issu duquel nous avons commencé chacun un travail de commercial. Durant cette première expérience professionnelle, nous commencions à ressentir l’envie d’être notre propre patron. C’est en 2019 que naît l’idée de Yocar : on voyait souvent des taxis-pub, et nous avons eu l’envie de proposer à des particuliers de floquer leur véhicule à l’effigie d’une marque en contrepartie d’une rémunération. Le début d’une belle aventure !

Concrètement qu’est-ce que vous a apporté l’accompagnement proposé par la pép’ ?

Les mois vécus à la pépinière ont été les meilleurs mois dans la vie de Yocar. Dès notre installation, nous avons pu étoffer notre équipe grâce à un équipement adapté (bureaux, wifi, imprimante…). Avoir une structure, être en cohabitation avec d’autres entrepreneurs et bénéficier d’un accompagnement personnalisé ont été des facteurs clés pour Yocar. Grâce aux ateliers, aux permanences mises en place par la pépinière et surtout grâce à l’écoute et la disponibilité de Claire et Arnaud, nous avons pu aborder nos nouveaux gros contrats bien plus sereinement. L’accompagnement que nous avons reçu nous a permis de voir plus loin, tout en restant réalistes sur nos problématiques. Toute l’équipe est à l’écoute de nos besoins, et ça fait du bien !

Quel était votre quotidien à la pép’ ?

Être à la « pép’ » est aussi super pour se sentir moins seul : on a très souvent l’occasion de créer du lien avec les autres entrepreneurs, sur des sujets formels car nous sommes globalement tous confrontés aux mêmes problématiques commerciales, juridiques etc… mais aussi sur des sujets beaucoup moins formels, lors de nos déjeuners le midi par exemple. Nous avons trouvé un réel équilibre dans cette dynamique, car il est vrai qu’être entrepreneur c’est souvent avoir la tête dans le guidon, et vivre dans l’isolement. Une vraie bouffée d’air frais, indispensable.

La Pép’ met aussi en place toutes les deux semaines des « chiefs dej », où le principe est de manger entre dirigeant, autour d’un sujet lancé. Ces moments ont toujours été synonymes de bienveillance et légèreté pour nous.

Un temps qui vous a marqué à la pép ?

Peu après notre arrivée, l’équipe de la pép’ a organisé un déjeuner réunissant tous les pépins et leurs équipes. Le but étant de découvrir les nouveaux, et laisser chaque pépin se présenter. Ce moment nous a particulièrement marqué puisqu’il nous a permis de nous sentir à l’aise très rapidement, et nous commencions même à voir les synergies possibles entre nous !

Qu’avez-vous appris sur vous en créant votre boîte ?

L’entrepreneuriat m’a appris à me transformer en vrai couteau suisse, ce qui est très formateur et donc, m’a permis de grandir sur beaucoup de choses. J’ai appris à mieux gérer les hauts et les bas.

Qu’est ce qui t’amuse et qu’est-ce qui te semble difficile dans l’entrepreneuriat ?

Dans l’entrepreneuriat, j’aime le fait de travailler pour soi ! C’est très motivant et stimulant de voir son entreprise grandir. Ce qui me paraît plus difficile est le fait de se « couper » du travail. En endossant toutes les casquettes à la fois, il semble parfois impossible de faire la séparation entre vie perso et vie pro, il faut prendre du recul !

Décembre 2022